l'écriture chorégraphique au badminton
L'écriture chorégraphique Le rigaudon possède un pas de base, d'origine populaire, le pas de rigaudon. Celui-ci est un pas sauté, apparenté au pas de gavotte par sa dynamique, et comme lui, il occupe deux mesures ; sa caractéristique est d'être effectué sur place, en accentuant les deux premiers temps de la première mesure et le premier temps de la deuxième, en accord avec le trait distinctif de l'écriture musicale. L'importance de ce pas pour l'identification du type fait néanmoins question, car sa faible représentation numérique est à peine supérieure à celle de la moyenne générale des deux-temps binaires : 7 % au lieu de 5 % (voir tableau 2). Cet écart est, à l'évidence, loin d'être significatif, et il interdit de présenter le pas de rigaudon comme le trait distinctif de la danse. La dénomination commune laisse pressentir un lien fort entre le pas et la danse, mais statistiquement ce lien est à peine visible. C'est donc par un autre regard que le lien apparaît, car le pas, en dépit de sa présence plutôt clairsemée, et même de son absence dans quatre compositions intitulées rigaudons, a bel et bien influencé l'écriture musicale et appelle une interprétation gaie, tant musicale que chorégraphique, à l'accentuation bien marquée et évoquant | une couleur rustique. Les résultats statistiques globaux ne permettent de dégager aucun trait particulier d'écriture ; les pourcentages avoisinent de très près ceux de la moyenne des deux-temps binaires. En revanche, l'analyse chronologique confirme que le sens de l'évolution, toutes proportions gardées, est le même que celui observé pour les bourrées ; trois nets reculs de pourcentages se vérifient entre la première période (1700-1713) et la suivante : * de 30 % à 20 % pour le pas de bourrée ; * de 61 % à 54 % pour les pas non sautés ; * de 40 % à 30 % pour les parcours curvilignes. Ce triple constat, rigoureusement parallèle à celui concernant les bourrées, met en relief un mouvement irréversible : la proportion des pas de bourrée diminue au profit des pas de gavotte et d'autres pas sautés, et cette chute entraîne celle des parcours curvilignes si joliment dessinés par les pas de bourrée. Le rigaudon, type de danse récent, a certainement souffert de l'emprunt de son pas par le vaste répertoire des contredanses et des cotillons : en sélectionnant ce pas, il l'a rendu si commun qu'il a privé le type de danse de l'une de ses raisons d'être ; nous soulignerons le même phénomène, encore plus accusé, pour la gavotte. |
pour tous les moqueurs..et moqueuses..il faut bien se rendre à l'évidence je suis le plus beau en l'air
jean yves a la piscine...c'est beau
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donc si je veux sauter pour frapper sur la tête de pierre..je prends mes responsabilités..je cours...je saute ...et je loupe le volant.........................